Avec la crise du Covid-19, le télétravail a fait une entrée fulgurante dans la vie d’un tiers des actifs en France. La transition a été brutale, souvent fatigante, le télétravail demande une vraie discipline et un peu d’organisation. Les managers ont dû s’adapter et savoir « diriger » sans « commander », mettre un peu d’humain dans leurs relations pour certains.
Mais globalement, partout dans le monde, le télétravail a été efficace et a permis aux entreprises de garder la tête hors de l’eau.
Je suis toujours étonnée de la différence culturelle d’un pays à un autre. En plein confinement, aux Etats-Unis, certaines entreprises ont décidé de tout miser sur le télétravail (milieu bancaire, trader, avocats…) et de céder leurs locaux pour des locaux plus petits afin de privilégier les réunions présentielles. Une économie immédiate pour les entreprises.
En France, c’est un peu plus compliqué… Aussitôt le déconfinement annoncé, le retour au bureau a été quasi immédiat avec juste une journée par semaine en télétravail.
Un sondage réalisé début août 2020, sur les 3 mois suivant le confinement, par Yougov pour la société Cardiosens s’est porté sur 4 000 personnes en France et autant au Royaume-Uni.
Les résultats dévoilés par « Les Echos » montre que la proportion de télétravailleurs au niveau national en France a quasiment chuté de moitié à l’issue du déconfinement, un mouvement qui n’est pas observé de l’autre côté de la Manche.
En France, le télétravail a chuté de 44% en trois mois, alors qu’il ne baissait que de 18% au Royaume-Uni.
Depuis août, 25% des actifs au Royaume-Unis sont restés en Télétravail, contre 35% pendant le confinement.
En revanche, en France, aussitôt le confinement passé, le télétravail est passé de 45 % à 22% à Paris et de 39 à 14% pour les franciliens et une moyenne de 15% au niveau national.
La rentrée a déjà une semaine et la reprise de l’épidémie flambe, les entreprises vont devoir re-télétravailler, là où il aurait été plus sage d’y rester…
Enjoy ! 😉
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