Bonjour Monde,
Vous avez déjà observé les fourmis ? Leur façon de se déplacer, toutes bien alignées, d’œuvrer pour le bien de la communauté ? C’est ce que l’on appelle l’Intelligence Collective !
L’étude de l’intelligence collective dans le monde animal a commencé à passionner les entomologistes à partir des années 1980, avec des ouvrages tels que ceux de Edward Osborne Wilson et Bert Hölldobler et leurs études sur les fourmis et les abeilles. – Fascinant, mais bon…
C’est au début du XXIe siècle qu’un journaliste, James Surowiecki, reprend ces travaux et publie son best-seller : La Sagesse des foules en 2004 afin de transposer cette intelligence sur les hommes. – Ha, là ça devient intéressant ! 🙂
La sagesse des foules est une théorie émergeante selon laquelle la perception et la résolution d’un problème sont plus efficaces par une foule que par n’importe quel individu.
Et donc…, (vous me suivez ? 😉) cette théorie illustre qu’un collectif d’êtres humains dotés de compétences et d’expertises variées, est plus consistant s’il unit ses forces qu’une personne seule, même spécialiste dans son domaine.
L’intelligence collective chez les humains résulte néanmoins d’interactions plus complexes répondant à quelques conditions :
- Une libre appartenance
- Un même but
- Une confiance sans faille
- Une approche collective
- Une autonomie des membres
- Des décisions stratégiques construites ensemble
- Une structure horizontale
- Des règles identiques pour tous
- Une répartition basée sur les compétences et le volontariat.
Qu’appelle-t-on un collectif en entreprise ?
Un collectif en entreprise peut être monté par le CEO, un Chief Happiness Officer ou par n’importe quel manager du groupe ayant un sens organisationnel et fédérateur important.
Il s’agit de constituer un groupe de personnes qui interagissent ensemble, mais de manière indépendante, dans leurs domaines d’interventions ou par différents canaux (rencontre, plateforme), afin de les amener vers un but ou intérêt commun.
Cela sous-entend, une grande complicité, une vision à long terme unique, beaucoup de recul et une confiance dans le travail de l’autre.
La création d’un collectif se base alors sur un sentiment d’appartenance.
Pourquoi le collectif a de l’avenir ?
Hé bien parce que l’individualisme, la multiplication des hiérarchies, les missions qui perdent du sens, les reporting au reporteur qui rapporte… ne paient plus ! 🙂
Et que la génération qui arrive l’a bien compris !
Les buts que nous nous fixons, qu’ils soient professionnels ou personnels ont souvent des dénominateurs communs. Le fait de les construire au sein d’un collectif, responsabilise chacun et implique les acteurs au projet.
Le concept du collaboratif commence à se mettre en place dans différents domaines, dont celui du droit avec l’arrivée des médiateurs et du droit collaboratif.
Vous voulez d’autres exemples ? 😉 Les voici :
Enjoy ! 😉
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